Texas Instruments 59

TEXAS INSTRUMENTS

59

1977

N° 2190145 4678 ACH

 

Affichage LED à 12 digits permettant l'affichage d'une mantisse de 8 chiffres plus le signe "-" ainsi que l'exposant et son signe "-"

Dimensions : 16,3 x 8,2 x 3,7 cm

Poids : 305 gr (sans la batterie)

Alimentation par batterie Texas Instruments BP-1A de 3,6 volts et alimentation externe idoine.

La TI-59 marque l'aboutissement chez Texas Instruments dans le domaine des calculatrices programmables. Il s'agit du haut de gamme. L'originalité qui lui permet de concurrencer la HP 67 réside dans les modules enfichables spécialisés. A l'achat, elle est livré avec le module de base qui offre une bibliothèque de vingt programmes.

made in Holland

Connectable à l'imprimante 

PC 100 B; PC 100 C

Cette calculatrice a appartenu à Jacques Jenny, chercheur CNRS pionnier dans l'utilisation et la mise en pratique des capacités des calculatrices programmables Texas Instruments (SR 52, TI 59).

La rivalité entre la TI 58-59 et les HP 67 et 41C était vécue entre les utilisateurs eux-mêmes. Texas Instruments proposera en 1980 un treizième module enfichable, Module RPN 13 où RPN simulator.

Selon la description dans les Cahiers de Sumiti (Société des Utilisateurs de micro-systèmes informatiques de Texas Instruments), volume 1 de 1980, "le Polonais, ce n'est plus renversant". Il est ainsi possible de traduire les programmes écrits pour HP-67 et d'étendre ainsi la bibliothèque de programme. Sortie juste avant la HP 41, ce module semble dérisoire face à ce nouveau tour de force chez HP. L'enthousiasme de la revue SUMITI ne fait pas écho à celui du site de Viktor T. Toth.

 

Les modules sont livrés avec un étui qui comprend une série de carte en plastique semblable à des cartes magnétiques. Il s'agit d'aides mémoire que l'on glisse au-dessus du clavier. Le club des utilisateurs SUMITI n'est autre qu'un prolongement de la branche Texas Instruments dédiée aux calculatrices. Le premier volume édité en 1980 permet d'en prendre conscience. On y trouve un article intitulé "anatomie des TI 59" assez hermétique qui ne rivalise pas avec les articles de la presse spécialisée datant de la sortie de la machine. On n'y parle pas non plus de la fontion HIR, officiellement interdite. L'auteur du programme de conversion de chiffres arabes en chiffres romains se nomme William Roth, et n'est autre que le directeur de la publication de la revue, située à Boulogne (92). L'adhésion est de 180 francs, ce qui représente 1/5 du prix d'une TI 59 à cette époque (prix disuasif pour le grand public). La revue fait l'annonce du module RPN, qui permet de traduire un programme écrit pour HP 67 en un programme pour TI 59. Sortie en mai 1980, un catalogue réservé aux professionnels offre une gamme de logiciels spécialisés ainsi que la liste des treize modules enfichables.

brochure Texas Instruments 59

Téléchargez la brochure entière  en cliquant sur l'image.

Suivant le principe déjà adopté pour la SR-52, des petits aides mémoires accompagnent la calculatrice et les modules enfichables. Ils se présentent sous la forme de petits livrets, reliés en 1977 et agrafés l'année suivante. Bien sûr les ingénieux ingénieurs savaient se transmettre les listings écrits en microcode, ce qui a rapidement donné naissance à des clubs d'utilisateurs performants et des articles qui dévoilaient les secrets de ces machines. Par exemple, celui de Jacques Laporte à propos de l'algorithme CORDIC.

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