Texas Instruments 30 en famille

 

 

La TI-30 a été la machine la plus populaire des calculatrices Texas Instruments. Sortie en 1976, son prix abordable (environ 150 francs) en fait une machine tout public. Il s'agit d'un modèle scientifique de base, comparable à la HP-35, sortie elle en 1972, mais bien plus chère.

Cette machine ne possède qu'une seule mémoire sur laquelle on peut effectuer les quatre opérations, plus l'échange avec le registre d'affichage.

Différents modèles ont été fabriqués sur une période d'une quinzaine d'années. En fait, la technologie de chaque modèle est différente, et permet de pointer l'évolution technologique tant des composants que de la technique des circuits imprimés.

Le microprocesseur est un TMC 0981 NL (MFT 7949 singapore), identique à la SR-40. Jeorg Woerner dit qu'il s'agit de la première calculatrice à fonctionner grâce un un seul processeur (single chip). L'affichage comprend 8 digits fonctionnant selon la technologie LED. L'alimentation est assurée par une pile de 9 volts.

En fait, les innovations suivantes vont surtoût avoir pour conséquence la baisse de la consommation, induisant la diminution de la taille (surtout de l'épaisseur) de la machine.

 

L'arrivée des affichages à cristaux liquides se conjuguent avec la possibilité de conserver le contenu de la mémoire même si la machine est éteinte. Ainsi, l'option Constant Memory est vécue comme une innovation par rapport aux anciens modèles. Cette technique sera vraiment appréciée avec les machines programmables, qui pourront ainsi conserver en mémoire les programmes. En réaité, cette fonction n'a que peu d'intérêt sur ce type de modèles.

En 1980, Texas Instruments propose une série d'entrée de gamme avec l'ensemble TI-30, 35, 40 et 57. La TI-30, comme la TI-57, est encore vendue avec sont affichage rouge alors que les TI-35 et 40 préfigure d'une nouvelle technologie. En 1981, la TI-30 passe aux cristaux liquides dans un soucis de mode bien plus que d'économie, poussée par Casio, Sharp, Sanyo, et Hewlett-Packard.

Le design est particulièrement soigné pour ce genre de produit d'entrée de gamme. La façade est en aluminium. Seules les touches des chiffres, de la virgule et de l'inversion du signe sont gravées dans la masse. Les fonctions sont imprimées sur la façade elle-même. L'alumage et l'extinction de la machine se font par deux touches ON et OFF. La touche ON sert également à effacer le contenu des registres de calcul. Le logement des deux piles permet un léger décrochement qui offre une inclinaison à la machine, facilitant ainsi la lecture de l'affichage.

Du coup, l'alimentation passe par deux piles de 1,5 vots de type LR 6, bien moins chères à l'époque que les piles boutons, alors que cette possibilité est prévue dans le boîtier.

Modèle fabriqué en Italie en 1981.

 

Modèle sorti en 1984. Il s'agit d'un modèle très populaire utilisé par les collégiens et les lycéens. Au dos, l'inscription PLG faite au marqueur témoigne de cette utilisation. Les machines sont souvent gravées des initiales de leur propriétaire. Il y a deux raisons à cela : soit plusieurs machines se retrouvent ensemble dans une même classe, soit les vols de ces petites machines sont fréquents. Dans l'ensemble des fournitures scolaires, la calculatrice reste un objet de valeur.

Ici, la fabrication est assurée par Toshiba (T 6975 AS 8529 H), qui construit également le processeur de la TI-66. Il s'agit d'une seule puce de 14 mm de côté. La faible consommation du microprocesseur et de l'affichage à cristaux liquides se reporte sur l'usage d'une seule pile bouton, type LR 44.

Modèle présenté : T-0785-978859

La forme longitudinale n'est pas sans rappeler celle des séries 11 à 15 des HP. De même, le boîtier a été repensé, et donnera toute une série de machines dont la TI-30 sera l'entrée de gamme.

 

Après la série Galaxie, Texas Instruments revient sur terre avec des modèles très bas de gamme mais robustes. Ici, nous retrouvons la TI-30  dans ses fonctionnalités d'origine. Les touches du claviers sont imprimées, et l'usure due à une bonne utilisation tend jusu'à leur effacement.

Cette machine était utilisée par une élève architecte durant toute sa formation supérieure. Cela démontre, s'il en était encore besoin, que les fonctions d'une calculatrice scientifique de base suffisent largement pour une utilisation courante et professionnelle.

Pour ces raisons, ce type de machine existe toujours. Cela montre aussi qu'un excès de fonctions noie l'utilisateur.

Modèle RCI 34 85.

CPU CD 4565AN2 QA 85 14 Philippines

Alimentation par deux piles bouton type LR 44.

 

Microprocesseur CD 4557 AN 2S MB8835.

Modèle RCI 07 89

Vers 1988, Texas Instruments va sortir ce modèle plus sophistiqué que le précédant car cette machine possède les fonctions statistiques de base, ainsi que les factorielles. Techniquement cela suppose une capacité mémoire plus grande et des algorithmes (microprogrammation) en rapport.

Cette machine est vendue avec un étuit rigide que l'on glisse d'un côté ou de l'autre selon que l'on veut l'utiliser ou la protéger.

Très plastique, très robuste, peu chère, c'est un modèle destiné aux collèges et aux étudiants en général.

Le clavier est construit à même le circuit imprimé. Les touches appuyent sur des coussins en caoutchouc sensibles au courant électrique. Le CPU est soudé sur le circuit flexible. L'affichage est clipsé.

 

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