SINCLAIR Enterprise Programmable

SINCLAIR

Enterprise Programmable

CPU National Semiconductor MM 57146N AG/N 841 MM 57126N 823 et un driver non identifiable.

N° 704029

part n° 37 558 009

Affichage National Semiconductor LED (chaque segment est composé de quatre points). A l'alumage, le zéro est à gauche.

Dimensions : 65 x 135 x 23 mm

Poids : 110 gr (avec la pile)

Alimentation par une pile de 9 volts et une fiche mini-jack.

made in England

Les touches du clavier sont moulées dans la plaque chassis. Une plaque métallique à clic est placée en-dessous. Le contact ON/OFF se fait par plots soudés sur le circuit imprimé.

Cette calculatrice est bien une Sinclair, même si la marque a été supprimée. Le code des touches, d'une logique toute anlgaise, a été ajouté (sans doute avec des lettres transfert type Letraset). Cela permet de s'y retrouver plus facilement lorsque l'on utilise beaucoup la programmation.

Il s'agit de loin de la plus petite calculatrice programmable jamais fabriquée, après la Cambridge Programmable (36 pas de programme). Sa mémoire n'étant pas constante, cette machine reste un outil d'apprentissage de la programmation dès plus intéressant.

En 1977, lorsque l'on habitait en province, il fallait remonter sur Paris pour trouver ce genre de calculatrices. Michel, vivant à Epinal, commande sur Paris, chez IMR dans le 17ème arrondissement, une Cambridge Prog. pour 196,22 FF HT, ainsi que le Prog. Library à 50,17 FF HT. Le tout sera vendu 258,00 FF une fois la TVA ajoutée (17,6% à l'époque). Moins chère qu'une TI 57, vendue 300 FF, la Cambridge offrait déjà quelques possibilités intéressantes pour découvrir la programmation. Ici, l'Enterprise, avec ses 80 pas de programme laisse envisager d'autres possibilités.

 

7 mémoires STO 0 à STO 6

80 pas de programme

code programme spécifique

6=43 Yx=F43

Go To = 13 Go if neg = F13

Le F s'inscrit dans l'affichage.

Message d'erreur : Error

Cette calculatrice était livrée avec un ensemble de livrets offrant une gamme de programmes adaptés à différents corps de métier.

Ce modèle à bas prix (il semble qu'il pouvait être vendu en kit) reste un outil pédagogique d'un grand intérêt car il permet un premier contact avec la programmation en langage machine. Ici, les codes renvoient grossièrement à la position des touches : mêmes les chiffres sont codés en langage machine.

C'est une machine très complète qui permet de réfléchir à de petits programmes.

En France elle n'a pas eu un grand succès car sa cousine TI 57 ne devait pas être plus chère et offrait d'autres fonctions comme la "pause", qui permet de prendre conscience que la machine travaille toute seule.

 

A l'intérieur de mon "Enterprise Programmable"

       
 Le boîtier se divise en deux parties que l'on enlève par pression. L'ancien propriétaire de cette machine a supprimé la marque et a ajouté les codes (indispensables) propres à la programmation. De cette manière il a personalisé sa calculatrice.  Lorsque l'on hôte la partie supérieur du boîtier on arrive sur le clavier qui est solidaire de l'écran rouge de l'afficheur. Six vis assurent le maintien de cette partie. On aperçoit le logement de la pile et le connecteur.  Face avant, la partie des contacts du clavier est dessinée sur le circuit imprimé sur lequel sont montés les composants. Tous les composants sont des National Semiconductor, y compris l'afficheur à LED, comme dans une Novus 650.  De l'autre côté, le circuit imprimé est limité à quelques traps, un transistor, une résistance et un condensateur. Ensuite, trois CI assurent l'ensemble du fonctionnement. Le CPU, un driver caché sous les fils, et vraisemblablement une mémoire, petite bête à huit pattes.

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