L'apparition de la première calculatrice électronique de poche vendue dans le catalogue de ventes par correspondance (VPC) date de 1973. |
Il s'agit du modèle Remington 661 Sperry Rand qui ne sera disponible qu'en juin 1973, au prix de 540 francs (2350 frs 2000). Cette machine, de fabrication japonaise, fonctionne à partir d'un microprocesseur Hitachi HD 32154P auquel est adjoint un driver NEC uPD129C. La principale particularité de cette machine est liée à l'affichage. Les nombres sont affichés par série de 6 chiffres. Une touche spéciale permet d'accéder à la suite du nombre. Le recourt à cette technique est vraisemblablement dû à la recherche d'un coût moindre. Une autre particularité réside dans la formation du zéro à partir de quatre digits seulement (au lieu de six). |
L'image montre le rapport entre l'homme moderne (le patron), assis à son bureau dans un fauteuil, une calculatrice dernier cri devant lui, pendant que sa secrétaire compulse un document. La place qui lui est réservée ne comprend qu'un modèle électromécanique. Ici, une Divisumma 280 vendue sous la marque Underwood, designée par Mario Bellini en 1972. Elle fut commecialisée par Manufrance en 1974 et 1975 au prix de 1945 francs (7470 frs 2000) la première année, puis de 1545 francs (5299 frs 2000) l'année suivante. Même design, cette machine reste encore chère comparé à une Underwood 600 à 740 francs (2308 frs 2000) ou une Mercedes 250 à 545 francs (1700 francs). |
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Le catalogue de 1974 présente un nouveau modèle, la Sperry Rand 1007-B, au prix de 890 francs (3417 francs 2000). Ce modèle remplace la Remington Lektronic-2 vendu prédédemment. A ce modèle semi-portatif vient s'adjoindre la Sperry Rand Remington 665. La conception extérieure est identique, et le prix chute à 305 frans (1170 francs 2000). Sperry Remington est un conglomérat de trois fabricants : Sperry, Remington Rand et Memorex. La plupart des calculatrices sont fabriquées par Casio. A l'exception de la série 661 à 665, d'un design original, le reste reprend la forme des modèles créés par Casio. |
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Manufrance poursuit la vente des calculatrices électroniques de poche avec la marque Remington jusqu'en 1976, année où Sanyo vient rejoindre La particularité de la calculatrice Spreey Remington 831-GT est de pouvoir afficher 16 chiffres grâce à une touche placée en bas à droite offrant la possibilité de permuter la première série de 8 chiffres. Il y a de grandes similarités entre ces machines et certaines machines Casio. |
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En 1976, Manufrance fait commencer la gamme des calculatrices électroniques de poche avec la Topix "à chiffres verts" au prix de 79 francs (246 francs 2000). Elle fonctionne grâce à deux piles de 1,5 volts type R6. En plus des quatre fonctions arithmétiques de base, cette machine extrait aussi els racines carrées et effectue les pourcentages. Sanyo est considéré comme "la perfection dans le calcul électronique". Trois modèles sont proposés : la CX-8032, la CX-8132 à mémoire, et la CX-8027L à cristaux liquides. Les prix respectifs sont de 160 frs (499 frs 2000), 190 frs (592 frs 2000) et 350 frs (1092 frs 2000). Un modèle de bureau, sans marque apparente, est proposé au prix de 495 frs (1544 frs 2000). Il faut bien avoir à l'esprit qu'une calculatrice au milieu des années 1970 reste encore chère, compte tenu des capacités de calcul assez réduite comparé aux calculatrices actuelles. Ce sont principalement le commerçants et les artisants vers qui ces produits sont orientés. |
En 1979, la catalogue offre une gamme complète de calculatrices de poche et de bureau pour un prix allant de 59 francs (139 frs 2000) à 595 francs (1410 frs 2000). Le prix a chuté de près de 90% en sept ans. Regroupée en deux pages, on peut voir une Olympia 830MD à chiffres verts, une série de calculatrices Hanimex LC 777S, LC 640, LC 776, LC 780, la "scientifique" au prix de 225 francs (533 frs 2000). On remarque aussi la calculatrice Braun à cristaux liquide, modèle design. Elle est vendue 189 francs (447 frs 2000). Du côté des calculatrices de bureau, on remarque, la Logo 3 de Olivetti à 529 francs (1253 frs 2000), aux côtés d'une Olympia HHP 1010 et d'une Olivetti 37 PD Divisumma. |